Voici, déjà (enfin?) la fin de l’année scolaire. Fin de cette année marquée par le COVID et ses avatars, pour les scolaires et leurs parents.
Pour les familles, cette année a fait vivre chacun de manière singulière , au gré des masques/ sans masques, des vaccinés/pas vaccinés, des distances et des bisous/pas de bisous… Parents et enfants se sont pliés, comme chacun, aux mesures collectives.
Peut-être notre famille est-elle de celles pour qui les confinements , télétravail, examens malmenés ont fait tanguer le radeau familial. Ce radeau, il était déjà bien un peu instable… Chacun veut se faire entendre, chacun dit son avis, il y a celui qui râle, celui qui fait toujours des histoires, celui -ou celle- qu’on n’entend pas, qui n’a jamais le dessus. Bienheureuses fratries!
Oui , les fratries sont des richesses. Mais ces richesses là sont parfois peu visibles , comme ternies, noircies: on n’en voit plus que le côté sombre. Elles nous fatiguent…
L’été qui est déjà là va permettre , on peut le souhaiter , une parenthèse bienvenue. Occasion de se séparer un peu, pour quelques jours, au gré des invitations , des camps ou des jobs d’été. Opportunité de découvrir d’autres références de famille, d’autres modes de vie, d’autres rituels. De s’ouvrir l’horizon . De poser un regard un peu différent sur l’ado ou le petit dernier.
De prendre peut-être la résolution de … ou de … !
Que vous quittiez ou non votre logement, que vous partiez un peu ou non, profitez bien de ce qui vous est offert, à commencer par une nature généreuse et qui donne à s’émerveiller à qui veut bien ouvrir les yeux! Ces beautés là sont à tous et souvent à portée de regard. Elles ravissent l’optimiste, mettent du baume sur les plaies de l’âme et sont accessibles à chacun.